À mesure que la population du Canada vieillit, la demande de soins de longue durée augmente. En 2023, environ 7,6 millions de Canadiens étaient âgés de 65 ans et plus, ce qui représente près du cinquième de la population du pays. D’ici 2031, on estime que 606 000 Canadiens nécessiteront des soins de longue durée, soit une augmentation de près de 60 % par rapport au nombre de demandes en 2019.
Mais la question est : les organismes canadiens de soins de longue durée sont-ils équipés pour répondre à cette demande croissante tout en maintenant des soins de grande qualité? Les chiffres suggèrent le contraire.
Le secteur de la santé est mis à rude épreuve en raison d’une pénurie de personnel. En 2022, le personnel infirmier dans les établissements de soins de longue durée a chuté d’environ 2 500 personnes, soit une baisse de 5,1 % par rapport à l’année précédente. Parallèlement, tous les SLD au Canada ont dû composer avec plus de 38 000 postes vacants, soit plus du double du nombre enregistré trois ans plus tôt.
De plus, près d’un employé sur trois en soins infirmiers (30,3 %) a déclaré faire des heures supplémentaires, ce qui équivaut à près du double du taux observé quinze ans plus tôt (15,7 %). Plus préoccupant encore, environ un employé sur dix a déclaré effectuer des heures supplémentaires non rémunérées, une réalité qui peut potentiellement accroître l’insatisfaction au travail et pousser plus de personnel infirmier à quitter la profession.
Ces chiffres soulignent une réalité urgente : les organisations de soins de longue durée doivent absolument adopter des solutions stratégiques en matière de main-d’œuvre afin de répondre aux besoins futurs des patients.
Malgré ces défis, certains établissements de soins de longue durée prennent des mesures proactives pour assurer leur avenir.
« Notre passage à un système intégré de gestion de la main-d’œuvre transformera pour le mieux nos activités de RH, de paie et de planification des horaires », a déclaré Greg Reid, Président et chef de la direction de la Fred Douglas Society.
Une histoire semblable se déroule à Tri-County Mennonite Homes (TCMH), un établissement de soins de longue durée comptant plus de 500 employés et qui existe depuis plus de 50 ans. Fortement ancré dans les communautés de Nithview et de Greenwood Court, TCMH a pris conscience que ses systèmes actuels n’étaient plus suffisants pour soutenir l’expansion de ses installations et de ses services. Afin d’y remédier, l’organisation fait la transition vers une solution infonuagique canadienne qui intègre la planification, la paie et la gestion des RH, assurant ainsi un avenir plus durable et évolutif.
« Étant donné l’expansion rapide de notre organisation, nous avions besoin d’un système qui s’accorde au rythme de notre croissance tout en simplifiant les tâches complexes de gestion de la main-d’œuvre », a déclaré Mark Coburn, Directeur général, Services généraux, BFP FCA, chez Tri-County Mennonite Homes.
Que partagent ces organisations? Elles ont toutes reconnu que leur technologie de gestion de la main-d’œuvre ne suivait pas le rythme de leurs besoins croissants et ont pris des mesures correctives. Voici leurs principales priorités :
Si votre organisation de soins de longue durée fait face à des défis semblables, le moment est peut-être venu de réévaluer votre stratégie de gestion de la main-d’œuvre.
Afin de mieux comprendre comment les établissements de soins de longue durée vivent ces changements, participez au webinaire du 19 mars 2025 à 12 h (anglais seulement).
(Après le 19 mars 2025, le lien donnera accès à l’enregistrement du webinaire.)